Le 22 juillet 2025, Ozzy Osbourne nous a quitté à l’âge de 76 ans. Pas de nécro ou de biographie pour le chanteur mais un texte un peu personnel sur mon rapport au Britannique.
J’ai vraiment des souvenirs marqué de l’enfance autour du hard rock, autour de mes dix ans (1993). Quand j’avais une petite dizaine d’année je lisais religieusement Hard Force et d’autres revues. Je me pointais dans mon école primaire avec des t-shirts d’Iron Maiden ou Black Sabbath. Je découvrais minutieusement l’histoire de cette musique et notamment sur Ozzy Osbourne. J’avais la chance d’avoir plein des cds à la maison, mon père avait légèrement tendance à accumuler aussi ! Je me rappelle que les albums metal/hard rock était situé dans une tour, notamment les albums de Black Sabbath et ceux d’Ozzy Osbourne.

Ma découverte du groupe de heavy britannique est donc passé à travers un coffret trois cds intitulé The Ozzy Osbourne Years. J’écoutais en parallèle les albums contemporains du groupe, en particulier Dehumanizer (1992) (avec Dio au chant) et Cross Purposes (1994) (avec Tony Martin). J’ai bien sûr aussi pioché dans la discographie de leur ancien chanteur. Je me souviens d’avoir été particulièrement marqué par l’effet Talk box (pour en savoir plus) sur le titre Miracle Man de l’album No Rest for The Wicked (1988).

Je me nourrissais des histoires autour de ses guitaristes, en particulier celle tragique de Randy Rhoads ou la saga Zakk Wylde dans les années 80/90. J’achetais aussi mes premiers disques, sous forme de cassettes audio. Ozzy Osbourne c’est donc aussi pour moi parmi les premiers souvenirs chez des disquaires. C’est Live & Loud (1993) acheté en double cassette, probablement dans un grande enseigne comme la Fnac. Ce sont les premiers albums (Blizzard of Ozz, Diary of a Madman, Speak of the Devil) que je trouve, aussi en K7, dans un disquaire disparu de Sitges, quelque part dans la carrer Jesùs ! Je me rappelle aussi avoir alors vu des vinyles en facing (la BO de Last Action Hero !), une pratique déjà presque obsolète à l’époque.

Il y avait toutes ces rumeurs (ou pas) folles sur les chauves souris dans les concerts ou les messages cachés dans la pochette de Speak of the Devil (1982). Bref, Ozzy a contribué à mon éveil musical, à allumer la flamme sacrée pour la musique chez moi. Mes goûts ont changé mais je n’ai jamais renié cette facette de moi, je garde tout ça dans un coin de ma tête avec tendresse et respect. Je redécouvre régulièrement les disques hard rock et metal que j’écoutais à l’époque. Je pense que nous sommes beaucoup à avoir découvert de la musique de la sorte dans les années 80/90. Ce matin j’ai mis Blizzard of Ozz (1980) sur la platine et je me suis repris une claque. Je me souvenais de la plupart des morceaux ! Merci à toi Ozzy Osbourne.