45 TOURS: Mashmakhan “As The Years Go By” (CBS, 1970)

Aujourd’hui, traversons l’Atlantique, en direction du Canada pour découvrir la musique du groupe Mashmakhan. La formation montréalaise obtient un énorme succès international avec le morceau As the Years Go By au point de jouer devant 40 000 personnes au Japon !

Si le groupe ne réitère par ce succès commercial, il sort néanmoins deux albums en 1970 et 1971: Mashmakhan et The Family. Dans sa formation classique (qui enregistre les deux albums) la formation se compose de Pierre Sénécal (flûte, clavier), Jerry Mercer (batterie), Brian Edwards (basse) et Rayburn Blake (guitare). Nous retrouvons précédemment trois de ces musiciens dans Le Triangle (pas de lien avec le groupe français du même nom). Deux figurent, par la suite, dans Riverson.

La musique de Mashmakhan se distingue du reste de la scène québécoise par l’usage de l’anglais. Cela peut aussi expliquer une critique régulièrement adressée à leur musique: la naïveté des textes. Ce 45 tours propose cependant un fort bel aperçu de leur musique.

As The Years go by démarre presque comme un morceau ska, on pense par exemple à la version de Summertime par les Shake Spears. Cette section est contrebalancée par une partie plus rock avec de l’orgue qui amène un peu de corps et d’énergie à la chanson. Cette face A fait le boulot mais comme pour beaucoup de 45 Tours de cette période (Majority One, Santa Maria etc.), la vraie pépite se trouve ailleurs…

Quand nous retournons le vinyle, nous découvrons ce que Mashmakhan a dans le ventre ! Days when we are free est en effet une excellente surprise ! Le groupe est généralement classé dans le rock progressif, pourtant dans leur musique propose un rock psychédélique aux influences presque latines. Nous pensons à Santana, El Chicano, et des groupes sud-américains comme Totem ou Traffic Sound. C’est très bon musicalement, notamment au niveau de la guitare et du clavier ! Bref j’ai été très agréablement étonné en réécoutant ce disque récemment pour préparer une sélection pour Radio Campus.

Aucun souvenir de la manière dont j’ai découvert ce morceau et ce groupe. Peut-être était-ce via un des volume de la série Rubble dans lequel la chanson figure ? C’est envisageable car j’avais par exemple découvert Esprit de Corps de la sorte !

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