45 TOURS: Multivizion “Work to live don’t live to work” (Situation Two, 1981)

Nous avons déjà mentionné à plusieurs reprises le label Beggars Banquet, notamment pour la compilation Sex Sweat and Blood. En 1980/81, la maison mère confie à plusieurs salariés la possibilité d’avoir des labels dans le giron, distribués par la structure. Naissent ainsi Don’t Fall Off the Mountain, 4AD et Situation Two. Ce dernier sort ainsi des groupes The Icicle Works, The Associates, The Bolshoi mais aussi le groupe baggy The Charlatans par la suite. Multivizion, notre groupe du jour y est aussi mais guère longtemps !

Il faut dire que cette formation (ou ce projet ?) n’a pas eu le temps de faire son trou. Sa discographie se résume en effet à une sortie, Work To Live, Don’t Live To Work déclinée en deux supports: 45 tours et maxi 45 tours. Mieux encore, il n’y a que peu d’informations sur Multivizion en faisant nos habituelles recherches archéologiques. Voici ce que nous savons: Frank Dew a composé le morceau tandis que Peter Maas l’a produit. C’est l’unique entrée discogs de Frank Dew: le mystère entier le concernant.

Nous savons en revanche un peu plus de chose sur le producteur, Peter Maas. Eminent membre (à la basse) de Freeez, au coté de John Rocca, il enregistre aussi d’autres choses de son coté, notamment l’excellent Side On, que nous évoquions dans notre playlist brit funk. Work To Live, Don’t Live to Work figure d’ailleurs sur une des compilations emblématiques de ce genre musical, Slipstream au coté de noms connus comme Level 42, Shakatak, Incognito, Central Line ou Light of the World. La proposition tranche cependant avec le son jazz-funk des camarades.

La musique de Multivizion pose certes un pied du coté de Freeez mais regarde aussi du coté du punk-funk. WTLDLTW se place ainsi à la jonction de plusieurs courants musicaux de cette période bouillonnante et aurait sa place dans une sélection autour de morceaux de formations comme Gang of Four, ESG, Liquid Liquid ou Was (Not Was).

Ce single de Multivizion est une très belle surprise et mérite votre attention, d’autant plus par son prix dérisoire sur discogs. Le 45 tours comporte deux versions différentes du morceau (mais très similaires honnêtement – voir identique), tandis que sur le maxi nous retrouvons une excellente version longue complémentaire (en écoute ci-dessous car l’edit single n’est pas en ligne).

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