45 TOURS: Professor Murder “Rides the Subway” (Kanine, 2006)

L’autre jour en rangeant mes disques de rock indépendant (accumulés depuis une bonne quinzaine d’années !), je suis retombé sur cet EP du mystérieux groupe Professor Murder, paru sur Kanine en 2006. Je viens de le remettre sur la platine et cette révision ravive de bons souvenirs. Comme pour Big Troubles, j’avais déjà évoqué ce disque sur notre blog Requiem Pour Un Twister !

Professor Murder est un groupe new yorkais des années 2000 auteurs de trois EPs entre 2006 et 2007. Ils sont alors programmés au Pitchfork Festival et éveillent une certaine attente. Le groupe se sépare finalement mais ces membres se retrouvent par exemple dans: Newborn Huskies, le duo Tanlines (Jesse Cohen) ou Restless People (également Jesse Cohen).

Le long de Rides The Subway (2006), Professor Murder développe une formule qui, si elle n’est guère originale, a le mérite d’être sacrément efficace ! Le groupe new yorkais ravive la flame punk-funk / no wave ! La formation emprunte ses basses à ESG et sa cowbell à Liquid Liquid. Si leurs influences les rapprochent de The Rapture, Radio 4 ou Moving Units, je trouve que Professor Murder a une approche plus minimaliste, vraiment séduisante quand la sauce prend.

C’est peut-être là bas que le bas blesse un peu. Evacuons les deux remixes de la face B, sans intérêt, pour nous concentrer sur la face A qui constitue le cœur de cet EP. Sur les 5 morceaux, trois ne fonctionnent pas totalement pour moi. Ils ont un coté un peu agaçant, peut-être une scorie de l’époque que je perçois d’avantage maintenant. Les deux autres morceaux régalent en revanche et restent tout aussi réussis, attachants et efficaces qu’il y a une quinzaine d’années !

The Mountain s’ouvre sur un déluge de cloches avant de nous embarquer dans une bringue survoltée aux accents dub. Professor Murder s’autorise même à utiliser un mélodica ! L’autre pépite du disque et certainement, le tube du groupe, n’est autre que Free Stress Test. L’énergie de ce morceau à de quoi encore fracasser quelques dancefloors indie. La ligne de synthétiseur est tubesque à souhait et porte le morceau à un rythme effréné. Cette chanson mérite certainement d’être entendue à nouveau et je le souhaite au groupe !

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