Certaines mauvaises langues aiment à dire que la culture c’est comme la confiture: moins on en a plus on l’étale. Si cette pique n’est parfois pas dénuée de fondements, elle sert aussi parfois à déconsidérer l’autre. En vieillissant, il m’apparaît cependant important de rappeler que la culture musicale n’est pas une course effrénée vers un idéal quantitatif.
C’est quoi le “quantitatif” au juste ?
Posons nous déjà cette question. C’est quoi le quantitatif quand on parle de culture musicale ? Pour moi il peut prendre deux formes:
- une course à l’accumulation d’informations autour de la musique (les producteurs, les musiciens, les graphistes, les labels etc.)
- une tentative d’engranger un maximum d’écoutes, en particulier en multipliant les albums découverts.
En soi, ces deux expressions ne sont pas négatives. Comme souvent dans la réalité, tout est une question de dosage ! Selon moi ces démarches quantitatives ne devraient pas être des finalités, mais un moyen. En tant que tel, il s’agit toujours de savoir équilibrer.
La culture musicale est un cheminement
Trouver ses goûts est presque la quête d’une vie ! Il s’agit de les raffiner, d’explorer de nouvelles pistes et ainsi de suite. De fait, comme la science (du moins selon La Structure des Révolutions Scientifiques de Thomas Kuhn !), il ne s’agit pas d’une simple progression linéaire d’accumulation. Les accidents sont une part prépondérante de notre construction personnelle. Sans ceux-là, difficile de se confronter à des esthétiques différentes, à des changements de caps etc.
Il y a deux ans, j’évoquais ici même le rôle, parfois néfastes, des algorithmes (Algorithme tu nous enfermes). Elargissons le sujet: la culture musicale se construit dans les tribulations et les nœuds. Nous avons régulièrement besoin d’éléments perturbateurs pour secouer le cocotier et nous faire découvrir de nouveaux horizons. D’une certaine manière l’accumulation peut conduire à passer à travers ces accrochages et se retrouver lancer sur une autoroute, à très grande vitesse et sans virages.
Le quantitatif c’est parfois bien
Ecouter de nombreux albums, creuser les informations autour d’albums sont des démarches louables. Il faut simplement se souvenir que tout cela ne doit servir qu’un seul objectif: nourrir notre âme et nous exposer à la beauté de l’humanité.
En étant jeune, on a souvent ce sentiment d’avoir des choses à prouver. Cela peut passer par une démarche quantitative où l’on tente d’écouter un maximum d’albums. Il faut bien sûr être curieux, creuser, découvrir de nouvelles œuvres mais attention à l’indigestion ! Parfois prendre son temps et s’attacher à un album offrent une expérience incomparable. Être gagné par un disque, le voir s’infiltrer dans son quotidien et s’harmoniser à notre vie sont des récompenses à chérir.
Comme souvent, il s’agit de faire la part des choses mais ne jamais oublié que la culture musicale n’est pas performative. Elle doit servir un but plus noble: enrichir l’existence.
discogs ét bàndàcmp fini on péux plus commndé ux us (de nombreux transporteurs postaux internationaux ont suspendu les expéditions vers les États-Unis,) beaucoup dé vendeur étc…suspéndé léur envoi vérs l’éuropé ,qué soit én néuf ou d’occasion il pléin dé disqué qué l’ont pu commàndér ,c’ést gràvé cé qui sé pàssé
pléin làbél us étc risqué dé plus voir léur disqué én bàcs én éuropé ,mémé lés distribtéurs frénchy ou dé l’union européen à mon àvis font àsusi céssé l”import dépuis lés usà tànt qué là situàtion n’ést pàs stabilisé”il fàut qué tu én pàrlé sur ton blog
punàisé c’ést gravé quànd mémé , j’ài oui duré qué modulor ét consorts on du màl recévoir néws ét fond catalogué dés us ,déjà qué sur pàris lés disquiré souffré ét son éntriàn ptit à ptit dé coulé ,cétté sitution usà éuropé sà complexifie tout , dé là trésorerie én moins qui réntré pàs ,lé pàuvré thomàs chàrgéur sà lui fàis uné piné én plus dàns lé piéd ,il fàut qué tu én pàrlé sur ton blog
Oui j’ai l’impression que l’histoire de Trump sur les douanes complique encore un peu la circulation des disques entre l’Europe et l’Amérique du Nord. Discogs a fait un article dessus et ils ont l’air de dire que normalement ça ne devrait pas impacter les échanges de disques (du moins pour les vendeurs discogs) mais je suis un peu plus sceptique.
Que ce soit le changement des normes pour les douanes en UE ou ce nouvel élément, nous vivons une période complexe après l’âge d’or des années 2000/2010. C’est effectivement inquiétant !
Je me renseignerai chez les disquaires pour voir s’ils ont senti un changement !
2000/2010. oui clairement golden âge pour lé comeback du vinyle , lé vinyle était alors bon marché ,entre 18 ét 25éuros je payé un lp én moyenne ,j’ài gardé dés tickets dé 2008 ,én 2025 c’st un produit dé luxé ont sur du 30/50 éuros , sacré inflation ,
complètement raccord là dessus avec toi. Je pense que le “meilleur” est derrière nous, la reconfiguration actuelle est assez violente. Reste à savoir l’évolution dans les années qui viennent mais je ne suis pas très optimiste.