Wick Records, l’étiquette rock de Daptone, ne collectionne pas les signatures à tour de bras. Editant principalement des 45 tours, le label new yorkais n’a publié que 6 albums (et une compilation d’un groupe 60s) depuis ses débuts. De Michael Rault, The Ar-Kaics ou Ben Trokan (des excellents Jay Vons et Reigning Sound), The Mystery Lights est certainement le plus productif avec trois albums pour la structure américaine ! Purgatory, leur dernier essai en date, a ainsi atterri dans les bacs le 13 septembre dernier.
Actif depuis une vingtaine d’année, The Mystery Lights est un groupe new-yorkais, mais originaire de Californie. Le groupe se compose actuellement de Mike Brandon (chant), LA Solano (guitare), Alex Amini (basse), Zach Butler (batterie) et la nouvellement venue Lily Rogers (claviers). Le groupe a publié à ce jour 5 albums. Comme les deux précédents, Purgatory est Enregistré par le producteur maison Wayne Gordon. Ce dernier participe à de nombreuses références estampillées Wick ou Daptone (Budos Band, Antibalas, James Hunter Six etc.) mais aussi le gratin de la pop de ces 20 dernières années (Bruno Mars, Amy Winehouse, Kali Uchis).
Au moment de posé la cellule sur le vinyle nous sommes alors en terrain connu: Purgatory va bénéficier de ce son très rétro si typique de la majorité des productions des deux labels new-yorkais. Et, effectivement, The Mystery Lights ne cherchent pas à découvrir de nouveaux horizons. Le groupe pratique un garage-rock, tirant parfois un peu plus sur les 70s, classique mais profondément honnête. Le groupe maîtrise parfaitement son sujet mais fait aussi preuve d’un certain zèle. Nous aurions ainsi envie d’entendre cette machine bien huilée prendre des chemins de traverse et tenter des choses.
Purgatory est ainsi un album plaisant mais guère surprenant. Ce travail d’artisans passionnés fait plaisir à entendre mais manque d’un petit truc en plus (une écriture un peu plus affutée par exemple) pour donner envie de plus y revenir. Nous ne doutons cependant pas que The Mystery Lights saura transformer cette matière première brute en concert !
note personnelle: 3,5/5