SHOPPING: Achats du 18 et 19 septembre 2024, à Bastille, Paris

Il y a deux mois je vous proposais un bilan à mi-parcours de mes achats (et écoutes) en 2024. La liste s’étoffe désormais sérieusement ! Si vous suivez la rubrique Shopping régulièrement vous savez que ma wantlist de nouveauté a fait un bond depuis la rentrée et ses nombreuses annonces (Mustang, Kit Sebastian, Tahiti 80 etc.). J’ai ainsi pu débusquer quelques unes des références attendues lors de cette double session d’achats à Bastille et ses alentours.

Hands & Arms (18 septembre 2024)

Premier arrêt, mercredi à Hands & Arms. Depuis mon retour de Barcelone, j’avais hâte d’aller faire un tour dans l’antre d’Yves. En effet, Hands & Arms est probablement le disquaire parisien avec le plus de références Elefant en stock ! Toujours dans ma phase espagnole (La Casa Azul, Le Mans, Tequila, Los Negativos, Los Flechazos, Los Planetas etc.), je voulais regarder s’il y avait quelques disques repérés à travers le net et des sites comme La Fonoteca ou RYM.

Finalement je sors l’unique album des Français de Cour de Récré ! À cela s’ajoute deux albums sur ma wantlist de nouveauté: l’album de Dummy et celui de Clairo. Si je ne mentionne le premier que depuis le 13 septembre, le second m’échappe depuis mi-juillet ! À 23€, le prix du vinyle de Dummy me semble acceptable dans le contexte. C’est devenu la tranche basse pour les disques US. Cela paraît OK au vu des nombreux problèmes autour du support. Entre 23 et 25 euros, à défaut d’être bon marché, on reste dans les clous pour des disques importés. Trouble In Mind était historiquement assez cher ces dernières années mais il semblerait que la situation s’améliore et je ne vais pas m’en plaindre. En revanche le prix de l’album de Clairo fait très très mal, 37€ et impossible de le trouver véritablement moins cher ailleurs. Je m’y attendais. De surcroit Yves m’a fait une petite remise de 4€, si on l’impute uniquement sur cet album, il passe à 33 (toujours beaucoup trop cher). On le redit: les vinyles neufs sont trop chers et ça a des conséquences négatives sur la musique indépendante.

J’ai pas mal trainé à la boutique à discuter avec Yves, notamment du CMM, du système de subvention française, que ce soit pour les productions ou les disquaires. Le milieu subventionné reste, vu de l’extérieur, un petit milieu où il faut avoir ses entrées et une connaissance du système pour en comprendre les ressorts ! Personnellement que ce soit à travers les labels (Requiem Pour Un Twister, Croque Macadam) ou les sites (Requiem Pour Un twister, Section 26, CroqMac) je n’ai jamais touché d’argent public ! C’est ni bien ni mal en soi.

Cour de Récré, Cour de Récré, vinyle neuf, 20€
Dummy, Free Energy, vinyle neuf, 23€
Clairo, Charm, vinyle neuf, 37€ (33 si on compte la remise).

Hands & Arms est toujours situé au 72 rue Crozatier, 75012 Paris.

PS: Nous y trouvons de nombreuses excellentes références de chez nous comme Extraa ou Dead Horse One !

19 septembre 2024, la tournée à Bastille

Comme la discussion avec Yves d’Hands & Arms s’est prolongée, je n’ai pas eu le temps d’aller aux autres échoppes. Pas grave, on y retourne le lendemain. À Born Bad (11 rue St Sabin, 75011 Paris), je trouve deux nouveautés (l’album des Ar-Kaics et celui de Food Fight) et des rééditions de synth-pop/post-punk. Je discute avec les frangins Emile (Music on Hold) et Joseph Cartron (que vous pouvez retrouver au comptoir en alternance avec Mark !). J’y passe encore une fois pas mal de temps mais j’arrive néanmoins à temps chez Pop Culture (23 rue Keller, 75011 Paris) ! Un camarade de Fred est derrière le comptoir, je prends la dernière compilation Panorama de Transversales (que je cherchais !) et c’est parti pour le dernier arrêt de la tournée de Bastille: Le Silence de la Rue (39 rue Faidherbe, 75011 Paris). J’y dégotte l’album des Mystery Lights: c’est cohérent avec les Ar-Kaics. Ces deux groupes partageaient d’ailleurs le même label à un moment donné (Wick).