À cheval sur le mois d’octobre et de novembre, voici le nouveau compte rendu de nos achats, dans la capitale parisienne. Nous passons d’abord rapidement du coté de Bastille avant d’enchaîner sur un week-end convention et puces ! Cela faisait longtemps mais les découvertes furent elles bonnes ?
Jeudi 31 octobre 2024: Le Silence de la Rue
En ce dernier jour d’octobre 2024, je passe rapidement à Bastille et plus particulièrement au Silence de la Rue (39 rue Faidherbe, 75011 Paris). Je cherchais un disque précis: le premier album de Benny Trokan publié par Wick Records.
En faisant mes habituelles recherches en vue de préparer ma chronique (à lire vendredi !) sur l’album des Mystery Lights, acheté le 19 septembre dernier, je suis tombé sur cet album de Benny Trokan. Si son nom m’était inconnu, j’aime énormément les Reigning Sound et les Jay Vons dans lesquels l’intéressé joue. J’ai survolé l’album sur discogs (écouté deux/trois extraits) et je me suis mis en quête.
Premier arrêt au Silence de la Rue: c’est le disquaire où je suis presque sûr de dégoter les sorties Wick/Daptone ! Même pas besoin de le demander au taulier, il est en facing. Je repars avec, très heureux, car il est toujours plaisant de repartir avec le disque que vous aviez précisément en tête ! Après cela je tente de faire un détour à Born Bad mais la boutique est fermée donc je pars retrouver ma chérie.
- Benny Trokan, Do You Still Think of Me, 33 tours neuf, 24,95€.
Vendredi 1er novembre, convention du Parc George Brassens
L’association ACE15 organise, deux fois par an, une convention de disques dans un des préaux du Parc George Brassens dans le XVe arrondissement. Si Marcel Rapp, son fondateur, est décédé en juillet de cette année, l’évènement continue: une très bonne chose.
C’est une de mes conventions préférés, pas forcément celles avec les vendeurs les plus armés en raretés (certains en ramènent néanmoins) mais probablement celle avec l’ambiance la plus chouette et détendue ! J’essaye d’y aller au moins une fois par an que ce soit le 1er mai ou le 1er novembre (les dates sont fixes). J’y crois souvent des habitués, que ce soit chez les vendeurs ou les passionnés. Cette année j’ai ainsi aperçu mes camarades Romain et Daniel, des habitués des puces, notamment du stand de Richard.
Coté vendeur, je commence mon tour par le stand de Crazyrecords chez qui j’ai trouvé de belles choses par le passé. Au final je n’ai acheté que sur ce stand. J’ai fouillé dans le bac des 33 tours à 5€ (et 5 pour 20€) et j’ai pris quelques trucs intéressants. Je suis particulièrement content d’avoir mis la main sur le premier album de Pezband: celui-ci est sur ma wantlist depuis trois ans ! Comme beaucoup de disques powerpop, ce n’est pas nécessairement une rareté mais de nombreux groupes n’ont pas eu de pressages européens. J’ai aussi complété ma collection de Nick Lowe, Dexy’s Midnight Runners et acheté un disque de Colm et des dBs en double (trop bons pour être laissés !). Aucune idée de ce que vaut le disque de Crimson Tide mais à 4€ avec les cuivres de Tower of Power, ça se tente… La prise la plus belle reste néanmoins le 45 tours de José Salcy avec le génial Les Filles Chats produit par nul autre que le sorcier fou de Nice, Jean Pierre Massiera. Ce disque est sur ma wantlist depuis 7 ans ! Affiché à 60€ je l’ai eu à 50€, un bon prix pour cette rareté !
À noter que Tony de Crazyrecords organise la convention du 15 décembre à l’espace Charenton, si vous souhaitez connaître toutes les dates de convention de disques, la page dédiée de PG Plastique est assez pratique.
Voici la liste complète des achats:
- Pezband, Pezband, 33 tours occasion, 4€
- Nick Lowe, The Rose of England, 33 tours occasion, 4€
- Crimson Tide, Crimson Tide, 33 tours occasion, 4€
- Dexy’s Midnight Runners, Too-Rye-Ay, 33 tours occasion, 4€
- The dB’s, Repercussion, 33 tours occasion, 4€
- Colm, 45, Maxi 45 tours occasion, 4€
- ELO, Rock N Roll Is King, 33 tours occasion, 4€
- Michael Franks, Tiger in the Rain, 33 tours occasion, 4€
- Michael Franks, Sleeping Gypsy, 33 tours occasion, 4€
- Gilbert Einaudi, J’fais des chansons drôles, 33 tours occasion, 4€
- José Salcy, Les filles-chats, 45 tours occasion, 50€.
Dimanche aux puces de St Ouen
Le dimanche 3 novembre, direction La Communale à St Ouen pour y découvrir le stand de ma chérie dans la boutique éphémère The Gros Marché. La Communale est un espace très sympa, il se prête parfaitement à une balade dominicale. Il y a de nombreux stands de nourritures appétissantes et aussi cette fameuse boutique éphémère joliment organisée.
Ensuite nous prenons la direction des puces. Je laisse les filles (ma chérie et son amie) et je vais à Dauphine. J’y visite trois stands: Dig Dug, Give Me Five et French Connection. Je repars avec trois disques chez ce dernier de son bac à 5€ à savoir un maxi de Chris Palmer (Surface Noise), de Craig David (avec un remix de Sunship) et enfin un album de Mick Ronson de la même époque que sa collaboration avec David Bowie.
- The Scratsch Band, Your place or Mine, Maxi 45 tours occasion, 5€
- Craig David, 7 Days, Maxi 45 tours occasion, 5€
- Mick Ronson, Play don’t Worry, 33 tours occasion, 5€.
Prix et disponibilité des vinyles d’occasion
Après les vinyles neufs trop chers, je trouve que les disques d’occasion ont pris un petit coup d’augmentation non négligeable, d’une manière générale. Je regrette toujours la disparition de certains de mes spots favoris (Plus de Bruit, Copa Music, Beatsqueeze Records, le stand de Richard…) et je n’ai, pour le moment, pas trouvé le lieu idéal pour les remplacer. Peut être dois je aussi reconnaître que je commence à avoir une collection sérieuse (au moins en quantité !). il est donc pour moi de plus en plus difficile de mettre la main sur des disques pas chers et trouver des références encore absence de ma collection. J’achète cependant aussi des belles pièces si le prix me semble cohérent avec la rareté et l’état. Je pense que mes achats en novembre ou en général parlent pour moi.
Il y a encore deux ou trois ans, j’allais aux puces une à deux fois par mois et je ramenais souvent pour 150€ de disques. Là, en ce début de novembre, j’ai pris trois (chouettes) bricoles pour dix fois moins. En convention je me suis aussi fait cette réflexion (exception du stand où j’ai acheté mes disques). Je pouvais facilement dépenser le double par le passé. S’agit-il de moi ou le marché en général est-il un peu moins attrayant qu’il y a quelques années (je ne parle pas de 20 piges mais de 2-3 ans en arrière) ? Je sais que trouver des disques d’occasion est devenu plus difficile pour les disquaires (en tout cas c’était l’avis de Jean Paul de Plus de Bruit ou de Richard) mais est-ce que ça explique cette sensation de torpeur générale ? Qu’en pensez vous les uns et les autres ?
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