C’est enfin l’été ! Le temps aussi se fait plus clément (voir trop chaud honnêtement). Voici les nouvelles pérégrinations de ce mois de juin 2024, quelque part sur les vide-greniers et les disquaires de la place parisienne. J’en ai profité pour visiter une nouvelle adresse (A-One Records) !
En photo: le silence de la rue.
Juin, mauvais mois pour les brocantes ?
En ce 23 juin ensoleillé nous voilà à arpenter les brocantes avec ma chérie. Nous faisons un tour du coté de Montrouge dans un petit vide grenier de quelques rues. J’y repère un vendeur qui avait de bons disques (Velvet Underground) à des mauvais prix compte tenu de l’état. C’était pas forcément choquant mais bon, je passe mon tour évidemment. Ensuite direction Saint Paul, beaucoup plus de vendeurs (dont des personnes que je croise régulièrement en brocante). Je n’ai pas beaucoup plus de succès mais certains pratiquaient des prix qui me semblent OK et convenable (l’adéquation état, rareté etc.) contrairement à deux expériences contrastées en mai dernier.
A-One Records
Le 25 juin, j’avais un peu de temps libre, j’ai été faire un tour avec ma chérie à A-One Records. Je ne connaissais pas ce disquaire avant de passer devant lors d’une brocante il y a quelques semaines, je m’étais promis d’y faire une virée quand j’étais dans le quartier ! La boutique est très agréable et bien agencée. Essentiellement (exclusivement ?) de l’occasion, en 33 tours mais aussi en 45 tours, ce disquaire est surtout dédié aux musiques afro-américaines (soul funk, hip hop, R&B) mais a aussi un rayon house assez fourni (un peu de dance music en dehors genre acid jazz, D&B mais ces rayons ne sont pas très fournis) et un petit rayon rock (avec un intercalaire AOR !). Ouverte il y a moins d’un an (septembre 2023) A-One est une annexe du disquaire américain du même nom. De ce fait, le stock est très orienté US. Les prix sont acceptables, dans la fourchette moyenne des disquaires des établissements parisiens, beaucoup de choix entre 10 et 20 euros. Je me suis essentiellement concentré sur les 33 tours du rayon rock et soul/funk, n’ayant pas vu grand chose qui m’intéressait, je n’ai pas regardé l’état des disques vinyles. Je ferai un autre passage, peut-être plus sur les 45 tours (qui reste ma marotte !).
Adresse: A-One Records, 42 rue de Montreuil, 75011 Paris. Instagram / facebook
Achats dans mon circuit classique
J’ai bien entendu eu l’occasion de faire quelques détours dans mes repères habituels, notamment à Bastille et à Gibert (St Michel). Ces derniers ont complètement revu la disposition de la boutique et ont transféré les disques au RDC. Vous n’êtes pas prêts ! De mémoire, j’ai toujours connu le rayon disque au sous-sol en une vingtaine d’années de fréquentation. Pas de gros changements sur la pratique tarifaire en revanche, que ce soit en neuf ou occasion. Ce petit coup de frais fait du bien à la boutique, espérons que ce soit un signe positif de santé pour cette institution. Suite et fin de la quête entamée en mai: j’ai enfin trouvé le Penny Arcade que je cherchais chez Pop Culture !
Trouvailles Pop Culture (23 rue Keller, Paris 11):
- Penny Arcade Backwater Collage (27 euros !, neuf)
- Forever Amber The Love Cycle (23€, neuf).
Liste des achats au Silence de la Rue (39 rue Faidherbe, 75011 Paris):
- Jorge Navarro, Navarro con Polenta (19,95€ neuf).
À Born Bad (11 rue St Sabin, 75011 Paris) j’ai trouvé:
- Tramp Put a Record On (20€ neuf)
- The Next Morning The Next Morning (17€ neuf)
- Ghetto Brothers, Power Fuerza (19€ neuf)
- Traffic Sound, Virgin (19€ neuf)
- Magic, Magic (16€ neuf)
- Yves Simon, Au Pays des Merveilles de Juliet (10€, 45 tours, occasion).
Chez Gibert Joseph Musique (34 Bd St Michel, 75004 Paris):
- V/A, Entreprise Année 2 (occasion, 6€)
- L’impératrice, Pulsar (neuf, 30,05€ !)
le dépit: le prix des vinyles neufs.
Encore, toujours: les vinyles neufs sont trop chers !
Comme vous pouvez le constater, j’arrive à me débrouiller pour acheter pas mal de disques neufs à 20 euros ou moins. Ce sont cependant souvent des rééditions. Les deux seules sorties de 2024 de mon panier de juin sont à 27€ et 30,05€ (l’album n’était d’ailleurs pas moins cher au Silence pourtant très compétitif en général). Il est dommage de ne pas faire un effort pour proposer une politique de prix pragmatique, en rapport avec la cible. Nous avons tous conscience de l’inflation cependant proposer cette tarification n’aide pas ces disques à trouver leur public. Acheter une nouveauté est plus risqué qu’une réédition ou un disque d’occasion. C’est une forme de double sanction pour les passionnés.