En relisant mes articles autour de la découverte musicale (première partie, deuxième partie) j’ai trouvé qu’ils méritaient certainement une suite car il existe de nombreuses autres manières intéressantes et fructueuse pour découvrir de la musique, qu’elle ait été enregistrée il y a quelques mois ou décennies. Voici donc venu le jour de vous proposer de nouvelles techniques.
Les utilisateurs des réseaux sociaux
Que vous utilisiez facebook, twitter ou instagram, il existe des moyens de découvrir de la musique à travers ces réseaux.
Sur facebook, vous pouvez par exemple passez par des groupes en fonction de vos intérêts, il en existe pour à peu près tout ! Sur twitter si votre communication est axé sur la musique, vous n’allez pas tarder à débusquer des zèbres de votre espèce. Il en est de même sur instagram. On repère ensuite les utilisateurs avec des goûts proches des nôtres et roule ma poule !
Pour ma part je fais des captures d’écran des suggestions qui me semblent intéressantes et ensuite je prends un peu de temps plus tard pour aller écouter tout ça. Je n’écoute pas toujours sur le moment car je suis souvent sur mon téléphone ou déjà entrain d’écouter un disque (comme je le fais à l’instant d’ailleurs en écrivant cet article !).
Récemment cela m’a permit de par exemple découvrir l’album Chorus de Mildlife que j’ai acheté début mai. J’avais fait une capture d’écran d’instagram avec une description du disque. Je pense qu’au delà des découvertes directes, les réseaux sociaux créent aussi un contexte favorable pour m’intéresser à certaines sorties.
Les recommandations des disquaires
Si vous allez régulièrement dans les mêmes disquaires, certains identifient vos goûts et seront susceptibles de vous faire des suggestions pertinentes. Au delà même de ces recommandations spontanées, vous pouvez aussi faire la démarche de demander, je pense que beaucoup seront ravis de vous proposer des trucs. Comme souvent, pour aiguiller, quelques références cohérentes sont la bienvenue.
Je pense que c’est toujours intéressant de s’orienter vers des disquaires avec une sensibilité proche de la nôtre. Avec insta ou fb il est souvent possible d’identifier des spots intéressants et dont les recommandations seront souvent très pertinentes. Pour ma part, chez certains disquaires, dès que j’arrivais, on me faisait carrément une pile de trucs à écouter !
Les labels
Ce n’est pas toujours le cas, mais certains labels ont un catalogue cohérent. Comme les crédits musiciens, quelques structures développent un son spécifique susceptible de vous plaire si vous aimez un artiste chez eux.
Par exemple, si vous aimez New Order, vous êtes susceptible de trouver d’autres groupes à votre goût dans le catalogue de Factory Records, tels que The Wake, Section 25, A Certain Ratio etc. Il en va de même de nombreux autres labels, par exemple dans le rock: Trouble In Mind, Slumberland Records, Captured Tracks, Born Bad, In The Red, Sarah Records, Motown, Stax, Sub Pop, Tricatel, Mr Bongo, Rough Trade, Sacred Bones etc.
Je pense que ce reflex de consulter le label n’est pas aussi fort dans l’indie que dans la musique électronique, pourtant il est dommage de ne pas l’utiliser tant certains font l’effort de proposer un catalogue cohérent.